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Communiqué du 10 décembre 2013 de l'ADMD : Geneviève a aidé Françoise à mourir. Témoignage publié dans le journal Libération


Dans le journal Libération du mardi 10 décembre 2013, on peut lire le témoignage du geste d’amour et de compassion accompli par Geneviève pour aider Françoise à finir sa vie dignement, dans le respect de ses volontés, parce que la médecine ne pouvait plus rien pour elle et que les soins palliatifs ne lui auraient pas permis d’être « présente et lucide jusqu’au bout ».

Ce geste, légitime mais toujours illégal en France, est pourtant un acte médical que maîtrisent les Néerlandais, les Belges et les Luxembourgeois dans le cadre de la légalisation de l’euthanasie, et que gèrent parfaitement les Suisses dans le cadre du suicide assisté.

Pour accomplir son devoir à l’égard de son amie, Geneviève s’est mise dans l’illégalité et risque d’être poursuivie au pénal en regard de la législation sur l’incitation et la provocation au suicide et de la circulaire du 20 octobre 2011 concernant la mise en œuvre de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie et au traitement judiciaire des affaires dites de fin de vie.

Jean-Luc Romero, lors de son audition le dimanche 24 novembre devant les Jurys citoyens – qui doivent remettre un rapport le 16 décembre prochain – a réaffirmé la nécessité d’encadrer et de permettre un accès légal et égal aux techniques d’administration de produit létal pour des personnes en fin de vie qui la réclament. On sait, selon l’Institut national des études démographiques, que près de 5000 personnes (0,8% des décès) décèdent chaque année à la suite d’une injection létale, sans que l’on sache si elles étaient volontaires, si elles entraient dans le cadre d’un parcours de fin de vie et qui a pris la décision.

Le président de la République, lors de sa campagne électorale, s’est engagé à légaliser une aide active à mourir. 92% des Français sont favorables à l’euthanasie (IFOP – octbre 2013) comme 60% des médecins (IPSOS – janvier 2013). Il faut agir maintenant.

Mourir est une obligation qui s’impose à tous. Ne pas souffrir et ne pas se dégrader est un droit inhérent à la liberté individuelle. Nul n’a le droit de s’y opposer.       

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