Communiqué de presse du 13 août 2012 de l'association ELCS
Appel à une prière aux relents homophobes le 15 août.
Le cardinal André Vingt-Trois a, lui aussi, besoin de vacances …
Les consignes de l’Eglise sont-elles supérieures au vote des Français ?
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et président d’honneur de l’édition 2012 de la Marche des Fiertés de Montréal, se dit très choqué et attristé par la position de l’Eglise catholique, représentée par le cardinal André Vingt-Trois. Celui-ci a demandé aux diocèses de lire une prière le jour de l’Assomption, prière qui dit en substance ceci en parlant des enfants : « qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère ».
Jean-Luc Romero se dit choqué par l’attitude de l’Eglise catholique qui conteste le vote des Français qui, en élisant François Hollande, ont voté pour la proposition 31 qui prévoit l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe. Pour mémoire, 63% des Français sont favorables à l’ouverture du mariage et 56% à l’adoption par les couples de même sexe !
Choqué, le président d’Elus Locaux Contre le Sida est aussi attristé quant aux valeurs et au message que cette prière promeut : alors que la religion catholique se dit religion de l’amour et du dialogue, le Cardinal appelle les catholiques à s’opposer par la prière à la reconnaissance légale des familles homoparentales existantes, laissant ainsi plusieurs dizaines de milliers d’enfants qui vivent déjà cette situation sans statut ni existence, refusant la pleine valeur à l’amour homosexuel qui serait moins structurant, moins constructif, moins moral qu’un amour hétérosexuel…
Jean-Luc Romero souhaite appeler les catholiques qui respectent les valeurs d’amour et de tolérance à prier pour que le cardinal André Vingt-Trois retrouve le chemin de la raison en lui rappelant que le vote démocratique s’impose à tous. Même aux dirigeants de l’église catholique.
Comme les hommes d’Eglise aiment à le rappeler si souvent, Dieu n’est qu’amour : devant lui, l’amour est sacré. En quoi l’amour homosexuel le serait-il moins ? Même Jean-Paul II le disait, à San Francisco, en 1987 : « Dieu vous aime tous sans distinction, sans limite ». Quel recul depuis !
Appel à une prière aux relents homophobes le 15 août.
Le cardinal André Vingt-Trois a, lui aussi, besoin de vacances …
Les consignes de l’Eglise sont-elles supérieures au vote des Français ?
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et président d’honneur de l’édition 2012 de la Marche des Fiertés de Montréal, se dit très choqué et attristé par la position de l’Eglise catholique, représentée par le cardinal André Vingt-Trois. Celui-ci a demandé aux diocèses de lire une prière le jour de l’Assomption, prière qui dit en substance ceci en parlant des enfants : « qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère ».
Jean-Luc Romero se dit choqué par l’attitude de l’Eglise catholique qui conteste le vote des Français qui, en élisant François Hollande, ont voté pour la proposition 31 qui prévoit l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe. Pour mémoire, 63% des Français sont favorables à l’ouverture du mariage et 56% à l’adoption par les couples de même sexe !
Choqué, le président d’Elus Locaux Contre le Sida est aussi attristé quant aux valeurs et au message que cette prière promeut : alors que la religion catholique se dit religion de l’amour et du dialogue, le Cardinal appelle les catholiques à s’opposer par la prière à la reconnaissance légale des familles homoparentales existantes, laissant ainsi plusieurs dizaines de milliers d’enfants qui vivent déjà cette situation sans statut ni existence, refusant la pleine valeur à l’amour homosexuel qui serait moins structurant, moins constructif, moins moral qu’un amour hétérosexuel…
Jean-Luc Romero souhaite appeler les catholiques qui respectent les valeurs d’amour et de tolérance à prier pour que le cardinal André Vingt-Trois retrouve le chemin de la raison en lui rappelant que le vote démocratique s’impose à tous. Même aux dirigeants de l’église catholique.
Comme les hommes d’Eglise aiment à le rappeler si souvent, Dieu n’est qu’amour : devant lui, l’amour est sacré. En quoi l’amour homosexuel le serait-il moins ? Même Jean-Paul II le disait, à San Francisco, en 1987 : « Dieu vous aime tous sans distinction, sans limite ». Quel recul depuis !
